La sélection du WIP
À l'occasion de cette édition du Mois du Doc, Wallonie Image Production est fière de vous présenter trois documentaires incontournables, véritables coups de cœur.
Chacun de ces films dresse le portrait de personnages incroyables, aux histoires aussi poignantes qu'inspirantes :
- Le corps en quête d’harmonie : Plongez dans l'univers fascinant d'une femme culturiste en quête de perfection et de bien-être.
- Crise de l’accueil en Belgique : Vivez le parcours bouleversant de ces hommes seuls, confrontés à une réalité souvent méconnue.
- Musique et résilience : Découvrez comment une jeune fille issue d'un quartier défavorisé trouve un sens à sa vie grâce à sa passion pour la musique.
Ces documentaires, profondément humains, ne vous laisseront pas indifférents. Ne manquez pas cette occasion de les découvrir et de les diffuser !
La Ligne (Géraldine Jonckers - 2022 - 52’)
Le portrait de Laurence Delcourt, une championne belge de bodybuilding. Le film la suit dans sa préparation au concours de Miss et Mister Univers. Ce qui intéresse la réalisatrice c’est de filmer un corps en rupture avec la féminité traditionnelle, et de mettre en lumière le parcours d'une femme qui suit sa passion coûte que coûte, sans se soucier du jugement des autres.
Depuis plus de 20 ans, elle sculpte son corps sans relâche à la recherche de l'harmonie parfaite. La Ligne. A quelques mois de la compétition, son corps et son mental sont mis à l'épreuve. Malgré l'intensité de la préparation, Laurence ne veut qu'une seule chose, monter sur scène et concourir.
Les hommes seuls (Yves Dorme - 2024 - 58')
Ils demandent l’asile et la protection. Des centres sont prévus pour les héberger, mais la Belgique est en crise. Crise de l’accueil. On abandonne les hommes seuls dans les rues de Bruxelles en attendant que des places se libèrent. Raziq, un jeune afghan, se retrouve dans un squat… En plein centre de la capitale, Raziq et ses amis survivent dans des conditions indignes. Face à la situation qui se dégrade, les autorités leur promettent une place dans un centre. Mais c’est la confusion. De squats en campement de tentes, les demandeurs d’asile sont chassés. La société civile, associations et bénévoles, pare au plus pressé : logement, nourriture, vêtements…Raziq intègre finalement un centre. Il poursuit son parcours le temps que son dossier soit traité. Une chance pour lui mais ce n’est pas le cas pour tous…Le film est une plongée au cœur d’une situation schizophrénique où l’Etat accueille et abandonne dans le même temps les hommes seuls dans la rue. Un accueil digne est inscrit dans la loi, mais rien n’y fait. L’état est condamné par la justice et la cour européenne des Droits de l’Homme. Quel est le message qu’on tente de faire passer ? Quel en est le sens ?
Mo’zar, Mon style (Sébastien Petretti - 2023 - 72')
Coincée entre les murs d’un quartier défavorisé de Port-Louis, Nolwenn, enfant introvertie, vit avec sa tablette pour seule fenêtre vers le monde. Cela ne l’empêche pas de rêver en musique ; un rêve qui pourrait bien devenir réalité lorsqu’elle est accueillie au sein de Mo’zar, une école de Jazz atypique créée par un musicien idéaliste.
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