Plus qu'un documentaire sur l'écrivain suisse, Ursula Meier réalise un film où la disparition est à l'œuvre. Entre une voix off aux souvenirs imprécis, des témoignages qui tâtonnent, des lieux qui disparaissent, c'est finalement l'expérience même de la lecture de l'écrivain qui se dévoile.
En 2018, Mam décide, à 102 ans, qu’elle va s’arrêter là. Dans son pays, la France, c’est une chose que l’on ne peut pas décider soi-même pour le moment. Qu’à cela ne tienne, elle passera par la Belgique. Ça tombe bien, sa petite-fille, Karine, y vit. C’est par le biais du théâtre d'objets et du conte décalé que la cinéaste Karine Birgé raconte cette traversée. Au cours du voyage, le docteur Sauveur, Frankenstein, Chantal Goya et des lapins sur ressorts sont des compagnons qui permettent de tenir le cap et d'affronter la tempête d'émotions.
Les corbeaux freux sont de retour à Bruxelles. Ils doivent se refaire une place parmi les autres corvidés —corneilles, choucas, pies — et les nombreuses espèces qui ont pris leurs quartiers en ville : faucons pèlerins, perruches, bernaches du Canada... Confrontés à ces nouveaux-venus, les citadins réagissent selon leur sensibilité à la nature sauvage.
Je suis allé chez Queipo pour filmer son déménagement. Ils m’ont donné une plante dans une bouilloire d’eau. En rentrant à la maison, je me suis demandé si nous aussi nous retournerions un jour en Galice. J’ai mis la Pat’ Patrouille pour Luca et je me suis endormi sur le canapé.
Déambulation urbaine sur 4 roues avec Axel Delepinne. Le skate à Charleroi
Alors qu’il souhaite avoir un enfant avec l’homme avec qui il partage sa vie, le réalisateur part à la rencontre de familles. Le film prend alors la forme d’une odyssée personnelle, au cours de laquelle le réalisateur entame une réconciliation avec son propre père. Et s’il suffisait de changer son regard pour que d’une impossibilité naisse un champ des possibles ?
Au travers le regard émerveillé des enfants, nous entrons dans l’univers de l’art contemporain libéré de tout carcan de Cricou. Avec ce créateur d’objet insolite on assiste à la renaissance surréaliste de tout objet. Dans son atelier nous découvrons ce « grand enfant », créateur émouvant qui exorcise la mort par des jeux des mots, ces métamorphoses d’objets qui suscitent les sourires et relancent la vie !
Refuge inespéré fait de préfabriqués au cœur d’une cité ardente, la salle de consommation est ouverte chaque jour de l’année. Car il en est de certaines choses qui ne connaissent ni répit, ni repos, ni trépas. On y revient encore et encore, car ici, enfin, on est quelqu’un.
Le parcours migratoire de Sabine commence au Cameroun dans les agences de recrutement pour femme de ménage au Liban. Sabine séjourne au Liban où elle est réduite en quasi esclavage. Elle quitte le Liban pour la Belgique. Elle arrive au quartier Matongé à Bruxelles où elle est gérante d'un salon de coiffure en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s'organisent et s'entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.
Durant six mois, 258 élèves issus de différents milieux sociaux font une immersion dans le monde de l'opéra. Le compositeur Howard Moody et le metteur en scène Thierry Thieû Niang les accompagnent des bancs de l'école jusqu'aux planches du Théâtre royal de La Monnaie. Les écoliers apprennent à apprivoiser la scène et préparent leur participation à la création de l'opéra "Sindbad". Âgés de 10 et 13 ans, totalement novices, ils découvrent un monde et une nouvelle discipline culturelle. L'occasion de s'exprimer à propos de la paix, la guerre, l'aventure, l'entraide et le vivre ensemble. Filmé dans le cadre de "Sinbad, a journey through living flames" de Hooward Moody.
